CONSEILS-NUTRITIONNELS
L’alimentation - Les grands principes :
La forme du repas :
Cela ne sera jamais assez répété : idéalement, il faut se restaurer dans le calme et surtout prendre le temps de mâcher. En effet, la mastication permet de broyer les aliments et de les mélanger à la salive qui détériore les nutriments, c'est une pré-digestion. Cette étape va conditionner la digestion qui se déroule dans l'estomac. C'est-à-dire que des aliments peu ou pas mastiqués vont demander davantage de travail à l'estomac, ce qui peut provoquer des sensations de ballonnements et de pesanteur stomacale, des reflux gastriques, de la fatigue postprandiale...
Une mastication bien réalisée aura aussi un effet sur la satiété. Dès que l’estomac est plein, un signal est envoyé au cerveau pour couper l'appétit, mais si on mange trop rapidement, le temps que les aliments descendent dans l’estomac et que le signal atteigne le cerveau, on accumulera des surplus de nourritures inutiles.
La quantité des repas :
Traditionnellement, trois repas par jour (matin, midi et soir) sont pris, mais certaines personnes n'en font que deux ou d'autres quatre ou cinq... Ce qui est important c'est la régularité des repas ainsi que la quantité.
Il vaut mieux apporter des quantités alimentaires moindres mais plus régulières (toutes les 3/4H) pour favoriser la digestion. La régularité des repas permet aussi à l'organisme de s'habituer et de s'organiser. Ainsi, à heure fixe, la sensation de faim arrive et les organes sont donc prêts à recevoir le bol alimentaire, la digestion se fait alors sans encombre.
Concernant la quantité dans l'assiette, il faut manger à sa faim et l'adapter à son mode de vie. Si on mange lentement, l’appétit sera automatiquement coupé lorsque la quantité ingérée sera suffisante pour l’individu. Une personne sédentaire a besoin de moins de calories qu'un sportif de haut niveau qui s’entraîne toute la journée !
La qualité des repas :
Sans aucun doute, le point plus important :
Rien ne sert d'absorber des quantités astronomiques de nourriture car si elle est de mauvaise qualité, une partie sera éliminée dans les selles (votre organisme aura donc effectué un travail inutile) et l'autre partie sera stockée sous forme de lipides et entraînera une prise de poids. Sans oublier les éléments délétères pour le corps (comme certains pesticides) qui ne seront pas éliminés mais qui formeront des radicaux libres et "polluerons" votre organisme.
Ce qui compte, c'est d'apporter à l’organisme les nutriments nécessaires pour nourrir les cellules ainsi que les oligo-éléments et les vitamines qui permettent l'accomplissement des différentes réactions chimiques du corps.
Par exemple, si on n'apporte pas assez de certaines vitamines quotidiennement, l'absorption intestinale sera détériorée et les nutriments apportés n'arriveront pas aux cellules. D'où l'importance de la variété et la qualité alimentaire pour apporter l'ensemble des éléments essentiels. Sinon, sur le long terme, on risque des carences et l'installation progressive de pathologies (pathologie inflammatoire, problèmes de peau, troubles digestifs...).
Les sodas
Leurs effets sur la santé et les solutions alternatives :
À la pause ou au déjeuner, dans le distributeur automatique, à la cafétéria, au restaurant, à portée de main dans les rayons des supermarchés, les sodas et les boissons sucrées sont omniprésents ! Pas étonnant, quand on sait que 149 canettes de ces boissons sont consommées chaque seconde en France.
Informations « santé » :
Les effets néfastes des boissons sucrées, sodas et autres boissons énergisantes sur l’organisme sont incontestables. Les ingrédients qui composent la plupart des sodas sont responsables de nombreux problèmes de santé. Caries, obésité et diabète sont au premier rang, mais asthme, troubles rénaux, maladies cardiaques, troubles de la reproduction, du sommeil ou encore ostéoporose figurent, entre autres, sur la liste des risques.
Le sucre : ennemi public numéro 1
Les dangers du sucre pour le corps sont multiples. Celui-ci joue en effet sur le pancréas, le métabolisme, le poids, les dents, mais aussi le cœur et le cerveau. Le glucose est toxique pour l’organisme, et en cas de surdose, il peut même être mortel.
C’est le pancréas, qui joue un rôle majeur dans le métabolisme, qui est en charge de réguler la bonne absorption des sucres, dont le glucose. Pour cela, il sécrète de l’insuline. Cette hormone est chargée de diffuser le sucre dans le sang et de le transformer en graisse, qui sera ensuite stockée facilement par le corps. C’est ce mécanisme qui rend les boissons sucrées et sodas responsables de prise de poids pouvant mener à l’obésité.
Le sucre provoque également, au niveau du cerveau, une situation de dépendance. On le considère d’ailleurs aussi addictif que la cocaïne ! À forte dose, il participe à la sécrétion de dopamine par les neurones, procurant une sensation de plaisir qui s’évanouit une fois le sucre passé dans le sang. On a donc très rapidement envie de prendre davantage de ce « poison » préféré ! Il a été démontré des liens forts entre la consommation de boissons sucrées et nervosité et agressivité, notamment chez les enfants.
Autres ingrédients
Le phosphate, par exemple, est le pire ennemi de notre squelette.
De par leur acidité, les sodas peuvent également endommager les dents, en attaquant l’émail qui les protège.
Le petit goût acide des sodas vient de l’acide phosphorique, qui donne la sensation de désaltérer. Ce composant altère pourtant les reins, pouvant provoquer la formation de calculs rénaux.
Le benzoate de sodium. Il s’agit d’un conservateur chimique.
De nombreux sodas et boissons énergisantes contiennent de la caféine, qui à forte dose peut se révéler tout à fait néfaste pour le cœur et le cerveau, notamment en perturbant le sommeil.
Remplacer les sodas et boissons sucrées
Le jus de fruits : oui, mais…
Les « pur jus de fruits » que l’on trouve dans les rayons des supermarchés peuvent présenter une teneur en sucre équivalente à celle de certaines boissons sucrées et sodas. Par exemple, un verre de Tropicana Pure Premium Orange contient 20g de sucres, soit 4 morceaux de sucre. L’idéal est bien sûr de se tourner vers des jus sans sucres ajoutés.
Impossible de se passer d’un jus d’orange au petit-déjeuner ? Pas de souci, à condition de le presser afin de bénéficier de tous les apports du fruit. Le top, c’est de garder la pulpe !
Lights et allégés : une fausse bonne idée
Un produit light ou allégé doit impérativement avoir réduit d’au minimum 30% sa teneur en sucre… ce qui ne veut pas dire qu’il n’en contient pas ! De plus, le sucre est bien souvent remplacé par des édulcorants, qui sont nocifs pour la santé.
L’eau pétillante :
En cas d’addiction aux sodas, l’eau pétillante sera une bonne alliée pour aider à en réduire la consommation… tout en conservant ces petites bulles ! attention cependant si quelques ballonnements se font ressentir.
Le thé glacé : MAISON !!!
Super facile à préparer, il remplace les soi-disant équivalents vendus dans le commerce et bien trop sucrés que l’on trouve en bouteille ou en canette. Il suffit de laisser
Les calories de l'apéritif
Entre amuse-gueules et boissons, alcoolisées ou non, l’apéritif est en général une catastrophe pour la ligne et pour l’équilibre.
Les biscuits salés (pour 100g)
Bretzels 370 Kcal
Gressins 400 Kcal
Pop corn 420 Kcal
Crêpes fourrées 430 Kcal
Galettes de maïs 460 Kcal
Soufflés goût cacahuètes 470 Kcal
Crackers (moyenne) 500 Kcal
Snacks pizza 480 Kcal
Frites 480 Kcal
Pétales 490 Kcal
Tortilla chips 500 Kcal
Chips de crevettes 530 Kcal
Tuiles 540 Kcal
Chips 560 Kcal
Mini choux 570 Kcal
Les oléagineux (pour 100g)
Mélange graines salées/raisins secs 460 Kcal
Cacahuètes 600 Kcal
Pistaches 600 Kcal
Noix de cajou 600 Kcal
Amandes 600 Kcal
Noisettes 600 Kcal
Noix de pécan 600 Kcal
Les autres amuse-gueules (pour 100g)
Olives vertes en saumure 120 Kcal
Olives à l’huile d’olive 180 Kcal
Olives noires en saumure 290 Kcal
Olives noires à la grecque 340 Kcal
Saucisses cocktail 250 Kcal
Canapés traiteur 230 Kcal
Pain surprise 260 à 300 Kcal
Petits fromages 275 Kcal
Feuilletés 280 à 330 Kcal
Tartelette 290 à 330 Kcal
Gougères 360 Kcal
Les accompagnements (pour 100g)
Sauce mexicaine 40 Kcal
Sauce chili 40 Kcal
Guacamole 200 Kcal
Tapenade 260 Kcal
Les boissons alcoolisées (par verre)
Apéritif à base de vin (4 cl) 54 Kcal
Apéritif à la gentiane (4 cl) 60 Kcal
Bière (33 cl) 150 Kcal
Champagne (flûte, en moyenne) 100 Kcal
Cidre (15 cl) 50 Kcal
Madère (7 cl) 112 Kcal
Martini (8 cl) 130 Kcal
Muscat (15 cl) 240 Kcal
Pastis (4 cl) 110 Kcal
Pineau (4 cl) 50 Kcal
Punch/sangria (8 cl, en moyenne) 150 Kcal
Vin (15 cl) 80 Kcal
Vodka (4 cl) 90 Kcal
Whisky (4 cl) 120 Kcal
ATTENTION POUR LES ALCOOLS « FORTS », la quantité servie est souvent au-delà de 4 cl)
Les boissons sans alcool (par verre)
Jus de fruits (15 cl, en moyenne) 50 Kcal
Apéritif anisé sans alcool (4 cl) 0 Kcal
Soda light (15 cl) 0 Kcal
Soda ordinaire (33 cl) 130 Kcal
Jus de légumes (15 cl, en moyenne) 30 Kcal
Limonade (15 cl) 60 Kcal
Menthe à l’eau (15 cl) 30 Kcal
Perrier 0 Kcal
Le sucre se décline sous plus de 20 noms dans l’alimentation !
Indiquer « sucre » sur l’étiquette pourrait sembler évident, mais dans un souci d’exactitude… ou de tromperie, un grand nombre de marques agro-alimentaires désigne le sucre ajouté à ses préparations par un nombre considérable de noms différents !
Il y a le sucre évidemment et le sirop… de malt, d’érable, de maïs, ou de glucose entre autres. Et puis il y a ceux pour lesquels on pourrait douter car ils sont moins connus : le dextrose, le fructose, le galactose, le lactose, le maltose, le saccharose, le xylose… tous ces sucres se finissent par « ose » et peuvent donc éveiller les soupçons.
Mais attention : il existe des sucres tels que dextrine, amidon, mélasse… qui sont difficiles à identifier… Pour éviter de se laisser piéger, le plus simple est sans doute de se mettre à cuisiner !
les oligo-éléments
L’iode : l’iode est important notamment pour la thyroïde. On le trouve dans les algues, la morue fraîche, le hareng fumé, le soja et dans une moindre mesure dans les crustacés.
Le manganèse : il est indispensable pour que la vitamine B1 soit correctement assimilée. On le trouve dans les céréales complètes, le cresson, l’ananas, les fruits rouges.
Le cuivre : il nous aide à lutter contre les infections et facilite l’absorption du fer. On le trouve dans le foie, les crustacés, les noix et le chocolat.
Le chrome : il est présent dans les viandes, les graines complètes, les noix.
Le sélénium : des études ont prouvé qu’il prévient le cancer car il aide à lutter contre les radicaux libres. On le trouve dans les moules, le muesli, le foie de veau et dans une moindre mesure dans les carottes et les pâtes aux œufs.
Le fer on le trouve dans foie de volaille, le boudin noir, la poudre de cacao non sucrée, le lapin, la viande rouge, le jaune d’œuf.
Il existe des constantes dans les aliments cités plus haut ; il est donc vrai que si on consomme du foie, des poissons gras, des crustacés, un peu de viande, des céréales complètes, et quelques noix, on couvre un grand nombre des apports nécessaires.
LES CALORIES DU CHOCOLAT
Les fêtes arrivent avec les papillotes....
quelques infos bonnes à retenir sur le chocolat en général :
1 KINDER BUENO (2 barres : 43 grs) 242 kcals dont 16 grs de lipides
1 MONT CHERI (10.5 grs) 43 kcals dont 1.5 grs de lipides
1 RAFFAELLO (10 grs) 62 kcals dont 5 grs de lipides
1 FERRERO ROCHER (12.5 grs) 72 kcals dont 5 grs de lipides
1 petite barre de KINDER (12.5 grs) 70 kcals dont 4 grs de lipides
1 KINDER COUNTRY (23.5 grs) 132 kcals dont 8 grs de lipides
1 DUPLO (25 grs) 148 kcals dont 10 grs de lipides
1 ŒUF KINDER (20 grs) 112 kcals dont 7 grs de lipides
1 ŒUF KINDER :
= 1 petite pomme + 1 fromage blanc nature 0%
= 3 petites tomates + 1 tranche de jambon blanc (60 grs environ)
= 1 œuf dur + 150 grs de champignons frais
= 20 grs de chocolat noir NESTLE DESSERT
= 150 ml de lait écrémé + ½ banane
= 30 grs de pain + 25 grs de concoillote
bon d'accord pour noël, on préfère manger un chocolat qu'une tomate cerise, mais il ne faut pas en abuser sinon aïe aïe aïe le poids...
le lait
1 –Que penser du lait donné à l’adulte ?
Le lait est un produit d'origine animale : on trouve du lait de vache, lait de chèvre, lait de brebis pour les plus courants ; Les produits laitiers sont réputés pour leurs valeurs nutritionnelles : beaucoup de calcium, de potassium, de sodium.
Cependant, le lait est l’aliment principal des enfants de moins de cinq ans. En effet, l’adulte ne possède plus de diastase (lactase) pour digérer le lait à partir de cet âge là. Il est donc préférable de ne pas consommer de lait : certaines pathologies non expliquées (rhinites, dermatoses, hémorroïdes…) en seraient les conséquences.